Monsieur, donnez-moi la main de votre fille, j'ai des références et des
qualités.
Je suis le dernier d'une grande famille qui a des ennuis de tous les
côtés.
Mon père est parti, emportant la caisse, quand il travaillait dans une
société.
Ma mère n'en a eu que de l'allégresse et pris des amants jusqu'à
satiété.
Je viens de la part de ma cousine, je viens de la part de mon cousin.
Ils m'ont dit que vous étiez intimes et que vous me recevriez bien.
Mais à leur propos, il faut que je vous dise, ils ont pour l'instant un
petit embêtement.
Car pour presque rien, pour une bêtise, ils sont en prison pour plus de
vingt ans.
Je suis bon garçon et je ne sais rien faire, je ne suis pas doué mais je
suis fainéant.
Mettez-moi au courant de vos affaires, je vous ferai gagner beaucoup
d'argent.
Je viens de la part de ma cousine, je viens de la part de mon cousin.
Ils m'ont dit que vous étiez intimes et que vous me recevriez bien.
Ah, si votre femme était ma belle-mère, je la sortirai tous les
vendredis.
Sachez qu'avec moi, on ne s'ennuie guère; comme vous le voyez, j'ai
beaucoup d'esprit.
Ah, si vous pouviez être mon beau-père, la vie avec vous comme ce serait
doux.
Nous visiterions les deux hémisphères, nous irions ensemble dépenser
vous sous.
Je viens de la part de ma cousine, je viens de la part de mon cousin.
Ils m'ont dit que vous étiez intimes et que vous me recevriez bien.
Je n'ai rien à moi qu'une robe de chambre, mais comme c'est bien rare
que je prenne un bain,
Vous pourriez peut-être nous laisser votre chambre et vous dormiriez
dans la salle de bain.
Si je vous demande la main de votre fille, si je vous supplie de me la
donner,
Ce n'est pas qu'elle soit tellement jolie mais je crois qu'on attend un
petit héritier.
(Parlé)
-Comment ? Ma fille, ma petite Bernadette.
-C'est un scandale! Jamais ! Jamais !
-Dehors, dehors, produit de société de consommation !
Je venais de la part de ma cousine, je venais de la part de mon cousin.
Je venais de la part de ma cousine, je venais de la part de mon cousin…