C. Orieux – J. Blot
Copyright 1974, Éditions Gérard Tournier
Le premier du mois d’août, on descend de partout,
De Paris, de Strasbourg, de Sainte-Flour.
Avec la pollution, on est tous palichon,
Mais on a de l’essence, quelle chance !
On ressort les valises, les maillots,
Et on s’entasse dans l’auto.
Ah, c’qu’on est heureux de partir en vacances, tous à la queue leu leu.
A 25 à l’heure, on traverse la France, tous à la queue leu leu.
Et des Batignoles à la Costa del Sol, tous à la queue leu leu.
Dans trois jours si on peut, on sera dans les flots bleus,
Tous à la queue leu leu.
Assis sur des pliants, on déjeune dans les champs,
En regardant passer les routiers.
On parle à ses voisins, on s’en fait des copains,
Pépé attaque les filles, quelle famille !
Et on repart en cœur vers la mer,
Avec nos bouées en bandoulière.
Ah, c’qu’on est heureux de partir en vacances, tous à la queue leu leu.
A 25 à l’heure, on traverse la France, tous à la queue leu leu.
Et des Batignoles à la Costa del Sol, tous à la queue leu leu.
Dans trois jours si on peut, on sera dans les flots bleus,
Tous à la queue leu leu.
Ah, c’qu’on est heureux de partir en vacances, tous à la queue leu leu.
A 25 à l’heure, on traverse la France, tous à la queue leu leu.
Et des Batignoles à la Costa del Sol, tous à la queue leu leu.
Dans trois jours si on peut, on sera dans les flots bleus,
Tous à la queue leu leu.
